Parce que c'est si bien dit et tellement vrai...
Interview J. Brel - Knokke 1971
"Ce qui a de plus dur pour un homme qui habiterais Wilvorde et qui veut aller vivre à Hong Kong, c'est pas d'aller à Hong Kong, c'est de quitter Wilvorde.
C'est ça qui est difficile.
C'est que ça qui est difficile.
Parce que à Hong Kong tout s'arrange.
Il suffit d'avoir une santé et une folie.
Et puis Hong Kong est à la portée de tout le monde.
Mais quitter Wilvorde, ça c'est dur..."
"Je connais un million de types qui vont écrire un livre. Moi j'en ai rencontré un million dans ma vie.
Des types qui disent : "Encore deux ans... je vends encore des bretelles encore deux ans, mais alors dans deux ans, j'écris un livre..."
Et puis si un jour on les rencontre deux ans après, ils diront : "moi je continue à vendre mes cornichons, tu comprends, je vis avec mes cornichons, j'ai une femme, j'ai deux enfants, j'ai le machin, j'ai une petite amie, ma voiture est vieille... Je vend des cornichons encore deux ans et dans deux ans, j'écris un livre."
Le livre étant le symbole.
Moi, je crois que bretelles ou cornichons, quand on a envie de faire un truc, il faut plonger comme un fou et le faire...
Quitte à se tromper.
Je préfère me tromper.
Je préfère plonger moi...
Et je plonge."
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test
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